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davinci.claude

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  1. Peut être qu'en versant 5 litres d'huile sur le sol ? ;) :lol: Plus sérieusement il faut savoir que le meuble, tout comme l'aquarium peuvent et vont certainement se déformer si il y a un effort de levage non réparti, comme lorsqu'on lève un pied du meuble pour glisser un patin ou des roulettes, et c'est là que ça craint ! Cela peut être le mastic silicone qui se fissure ou les vitres qui éclatent. Si vraiment tu te décides à prendre ce risque, il faut recruter un maximum de personnes pour que, après l'avoir allégé au maximum de son eau et sans l'avoir jetée bien sûr, il y ai un maximum de mains répartissant l'effort de levée sur le périmètre de l'aquarium, tout en étant synchronisé (le 3....2.....1.... go !). Et puis comme ça si le bac craque il y aura du monde pour éponger :P Perso j'hésiterais à le faire pour un poster ..... NB : Il faudrait se souvenir de cela lorsqu'on fait son support de bac pour fixer sous les pieds des patins glisseurs en téflon par exemple.
  2. Ah okaayyyyyy ! Alors le voilà si ça fonctionne : On voit bien comment le niveau d'eau est régulé (au niveau d'un tampon PVC de 100mm réduit à deux entrée en 40mm). Le niveau s'établit avec précision par débordement du tube de 40 en provenance du bac. Lors d'une coupure l'écoulement s'interrompt rapidement à cette hauteur sans le moindre risque de syphonage. Au retour du courant l'écoulement reprend instantanément. Si l'on utilise une pompe très puissante, compte tenu de l'élargissement que donne le tampon (au besoin prolongé de quelques centimètres par du tube de 100) le niveau ne monte pas beaucoup au dessus, de sorte qu'à la coupure le bac collecteur du filtre n'aura pas à devoir "encaisser" un volume supplémentaire. Ne figure pas la crépine d'aspiration, qui permettait, grâce à un tube vertical dans l'aquarium, de prélever de l'eau en surface pour faire disparaître le film gras, mais qui aspirait l'essentiel dans le fond pour une bonne oxygénation et mieux harmoniser la température. Il est vrai que dans mon bac d'essai je n'avais semble t-il pas trop pris en compte le bien être des plantes, en ce sens que, avec la filtration en cascade entre les tiroirs du filtre et le retour de l'eau par une autre cascade au dessus du niveau de l'aquarium, il ne devait pas rester beaucoup de CO2 ! :no3: :no3: Et pourtant mes plantes ne dépérissaient pas du tout ;)
  3. Je pense que la stérilisation par les UV reste un moyen de stérilisation ! c'est à dire qu'il n'est pas souhaitable d'y avoir recours chroniquement, de la même façon que nous même ne nous stérilisons pas à chaque fois que l'on sort ... Il y a le problème de fragiliser l'immunité des habitants du bac en retirant les agents qu'ils sont habitués à côtoyer s'il sont dans un état de santé normal, et cela laisse la porte ouverte à la moindre épidémie, qui sera probablement foudroyante, vue que l'eau sera quasi-inhabitée (niche écologique laissée vacante par la stérilisation). C'est exactement le même problème rencontré dans l'agriculture "moderne", qui n'a recourt presque exclusivement à des moyens "contre" ceci ou cela, et rarement à des solutions qui soutiennent les cycles et les équilibres actifs, "actifs" parce que les équilibres des biotopes sont comme ceux des organismes, fait d'une multitude d'interactions entre les espèces. Aussi, faire le grand ménage n'aboutira jamais selon moi à un milieu "sain" et "équilibré" comme certains le pensent. C'est comme prétendre que le labour est une méthode non invasive sur les sols : on imagine bien le merdier que cela provoque dans les populations de microorganismes qui s'échelonnent d'ordinaire notamment en fonction de la pénétration de l'oxygène dans le sol. Dans certains cas les problèmes disparaissent, mais cela revient à écraser des mouches avec un bazooka ... De plus, pour faire écho à des publications récentes sur la microbiologie humaine, les chercheurs se sont aperçus que lors de la destruction d'une cellule comme celle d'une bactérie, d'un champignon, ou même d'un de ces organismes à la marge de la vie comme les virus ou les prions, il pouvait y avoir recombinaison du matériel génétique dérivant restant (car la désinfection ne "désintègre" pas la matière constituant les parasites combattus, elle les fait simplement éclater) sous un forme de vie partielle mais potentiellement très dangereuse, baptisée" mycoplasme". Et maintenant que l'on connait leur existence, certaines recherches les mettent en évidence dans des pathologies de tous ordres. Aussi, selon moi, il vaut mieux faire en sorte de soutenir les mécanisme de la vie pour améliorer l'homéostasie plutôt que de sortir un flingue à tous va. Et quand un problème survient, se demander si l'on a pas commis une erreur (pas de quarantaine lors d'une introduction, etc ...). Les flingues auront alors peut être leur justification et leur utilité, mais je crois qu'on ne peut pas conclure qu'ils laissent ensuite un milieu "sain" ou une base "propre". C'est plutôt un équilibre à rebâtir au plus vite. Même si ce n'est pas une démonstration scientifique, dans les aquariums que j'ai eu les problèmes sont toujours apparus après une intervention ou une introduction mal gérée
  4. :: :: :thumbup: :clapping: :: :clapping: OUAWWWW ! Sacré réalisation ! En même temps ça fout le tournis quand on réalise le boulot et la ténacité qu'il faut pour finaliser un tel projet. Financièrement aussi c'est exigeant, j'avoue me situer en dessous personnellement. Il est vrai que je me suis imaginé quelques fois me lancer dans un mega-aquarium (histoire d'y faire trempète peut être) ...... mais bon. Ce qui m'étonne en revanche, dans son projet élaboré avec les plans de sa maison, c'est le choix de la structure du bac en acier standard, avec un revêtement interne super coûteux. N'aurait-il pas mieux value le faire directement en inox, ou même en maçonnerie pour un coût identique ou inférieur ? Pour revenir à notre propos j'ai trouvé le système de trop-plein sans perçage intéressant mais je reste cependant plus rassuré par un moyen ne devant pas garder, pour être sûr de son bon fonctionnement, un volume d'eau au dessus de celui de l'aquarium. Je préfère encore faire un trou dans une face et avoir la certitude que la filtration repartira à tous les coups sans intervention ou que je n'aurais pas à sortir la serpillière après une bonne coupure de courant. J'ai fait un schéma de mon moyen, mais je n'ai pas compris comment insérer une image .jpg à partir de mon PC :unsure: Donc si vous souhaitez le voir, il faudra m'expliquer ...
  5. Au fait, à propos du lien qu'évoque Mhymir, je suis curieux de le connaître :rolleyes:
  6. Bonjour à tous et merci de vos réponses, Je ne vois pas bien pourquoi le système que je décris vous parait être une décantation puisque la culture bactérienne se produisait bien sur un substrat humidifié mais pas immergé comme dans une décantation, qui de par son nom me fait plutôt penser à un procédé immergé utilisant un artefact d'écoulement pour piéger les déchets grossiers, mais avec un fonctionnement semblable à un filtre externe ou interne, le volume et l'accessibilité en plus. Je m'étais inspiré pour sa réalisation du modèle d'un fabricant "européen", pour ceux qui le reconnaissent. Et il le décrivait bien comme un "filtre semi-humide". Il est vrai que je n'avais pas poussé jusqu'à installer un éclairage dans le filtre avec une culture de plantes "nitratophages", car mon montage était plus un essai qu'une réalisation durable, d'autant plus que je voyais le déménagement et la fin momentanée de l'activité. Cependant, si vos explications me rassurent quand à la "mystérieuse apparition des nitrates" que j'ai relevé un peu partout, pourquoi cela est-il décrit comme un inconvénient de ces systèmes et pas un avantage ? Il suffit de taper "filtre semi-humide" sur google pour tomber sur des jugements critiques, mais pas vraiment expliqués, un peu comme si chacun des rédacteurs de ces articles jugeait la chose comme entendue et qu'il n'était même pas nécessaire de revenir dessus : Le semi-humide = usine à nitrates et pis c'est tout ! (et c'est pas bien). Et comme maintenant j'envisage une réalisation durable, j'aimerais faire un choix compris et soigner la réalisation, donc bien comprendre les tenants et les aboutissants de ce système, ou d'un autre si vraiment il était bancale. Je ne m'y accroche pas névrotiquement, seulement j'ai pu constater au cours de ma vie la force et la complétude des réactions aérobies sur les anaérobies. Aussi, par analogie, j'aurais tendance à penser qu'un aquarium traité de la sorte devrait s'en trouver mieux. Mais ce n'est pas un avis forcément compétent, voilà pourquoi je posais la question ... :rolleyes: :P
  7. Désolé mais le réglage par défaut du forum me donnait l'impression que je n'avais pas eu de réponse encore. Donc, pour décrire le filtre que j'avais fabriquer, et comme je n'ai pas de photo, il était disposé en dessous de l'aquarium, construit à l'intérieur du meuble. A cause de la forte humidité générée par l'écoulement et le petit éclaboussement produit par l'eau en cascade, j'avais opté pour une doublure des parois dudit meuble par des panneaux de plastique collés et étanchéifiés au mastic silicone. Cette précaution utile faites, j'avais tout simplement installé des tiroirs avec glissières en polypropylène de chez IKEA car ils proposent une gamme en plusieurs formats, avec notamment des tiroirs de faible hauteur (genre 5cm de hauteur), ainsi que des bacs à poser assez hauts (20/25cm). Comme on l'imagine, j'avais percé les fonds de tiroir d'une multitude de petits trous (ce fut long) et placé le bac haut comme récupérateur en dessous, avec le chauffage et la pompe de remontée. Le premier tiroir recevant l'eau sortant du bac était garnit de deux plaques de mousse bleue (une grossière puis une plus fine) Les 2 tiroirs suivants étaient garnis de sable ou de nouilles L'entretien était super facile et ne donnait pas lieu à des inondations, d'autant plus que j'avais pris la précaution de mettre un anti-retour sur le circuit montant d'eau chassée par la pompe, et que pour le prélèvement dans le bac, après moultes réflexions et hésitations, j'avais mis au point un système en tubes PVC imparable et dont j'étais très fier pour éviter le syphonage, et qui ne nécessitait pas de réamorçage en cas de coupure de courant. Il nécessitait le percement d'une vitre, mais les avantages et la sécurité l'emportaient sur ce désagrément. Pour le débit réel de la pompe je n'ai jamais fait de mesure, elle était donnée pour 800l/h mais avec la colonne d'eau à remonter, devait en faire moins. Comme je l'écrivais dans mon premier message ce système, bien qu'utilisé peu de temps, m'avait paru très satisfaisant, d'autant que sur la fin, c'est à dire à la vente de ma maison, il s'est retrouvé en surpopulation momentanée sans que les poissons souffrent d'un manque d'oxygène, bien au contraire, ils utilisaient tout l'espace disponible, même le fond. Pour les nitrates, que je mesurais avec des bandelettes test, je me trouvais en dessous des 50 mg/l, mais je ne me souviens plus des valeurs et variations ;) Enfin les plantes ne manifestaient pas de malaise (vallisnerias, echinodorus, cabomba) Comme j'en ai gardé un bon souvenir, cela m'a embêté de lire partout que ce système est déficient et déconseillé
  8. Bonsoir et merci de ta réponse, Ok pour la déduction, pourtant cela n'explique pas le pourquoi qu'on obtiendrait plus de nitrates en sortie :cry: De même, et sauf erreur, les bactéries ne peuvent se développer que si le milieu leur en donne la possibilité. Alors qu'est-ce qui fait qu'elles trouveraient plein de nitrites à transformer dans un bac équipé d'un filtre semi-humide par rapport au même bac qui serait équipé d'un filtre externe ou d'une décantation ? C'est ce point que j'aimerais que l'on m'explique ... ;)
  9. Bonjour à tous, Je viens de m'inscrire sur ce forum parce que j'ai un projet de bac eau douce. Il y a quelques années, j'avais 4 bacs de 200/300 litres, avec toute sortes de poissons amazonien et même un bac avec des perches arc-en-ciel et une tanche, et je sens que l'envie me reprend. J'ai déjà consulté plusieurs ouvrages et sites ou forums, et j'avoue rester un peu sur ma fin concernant les arguments opposés au filtre semi-humide. En fait, dans les derniers temps avant la vente de ma maison et donc l'arrêt de mes anciens bacs, j'avais expérimenté ce système, en fabricant le filtre sur la base de tiroirs plastiques de chez IKEA. Tout semblait bien se passer au demeurant mais comme l'expérience n'a pas durée plus d'un mois je souhaiterais mieux anticiper les "problèmes" annoncés partout avant de repartir. Donc voilà, j'ai bien sûr lu partout que ce procédé permettait un développement bactérien aérobie important, et que par conséquent il était critiqué sur le fait qu'au bout d'une semaine le substrat filtrant se transforme en usine à nitrates. La question qui me turlupine aussitôt est, par comparaison avec les autres modes de filtration proposés, comment aboutit-on ainsi à une production massive de nitrates ? Pourquoi les autres systèmes en produiraient moins, je veux dire par là que la quantité de nitrates produits, qui dépend forcément de la quantité d'azote disponible dans le bac (ammoniaque, nitrite), n'est pas plus importante pour autant ? Si les autres procédés ne génèrent pas autant de nitrates, est-ce qu'ils laissent plus d'ammoniaque ou de nitrites dans l'eau ? Merci pour vos éclaircissements :blink:
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